OpinionWay
OpinionWay est un institut de sondages politiques et d'études marketing français.
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Création | 29 mars 2000 |
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Fondateur (s) | Hugues Cazenave Benjamin Gratton Yann Aledo |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan (s) | «The innovate research company[1]» |
Siège social | ![]() |
Direction | Hugues Cazenave (Président) |
Activité (s) | Études de marché et sondages |
Effectif | 43 employés (2008) |
Site Web | opinion-way. com |
Chiffre d'affaires | 7, 9 millions d'euros (exercice 2007) +46% (2006-2007) |
OpinionWay est un institut de sondages politiques et d'études marketing français.
Histoire
OpinionWay est une Société par actions simplifiée créée le 29 mars 2000 par trois anciens salariés de l'institut IPSOS : Hugues Cazenave, Benjamin Gratton et Yann Aledo) [2].
Les deux premières années de son existence, OpinionWay développe ses activités et ses outils en créant NetFocus, outil d'animation de focus group en ligne. En 2001, la société enregistre un chiffre d'affaires de 700 000 euros.
Après un important fléchissement de ses activités (progression quasi nulle du chiffre d'affaires entre 2001 et 2002[3]), OpinionWay connait une évolution régulière. Cette amélioration de ses résultats lui permet, en 2005, de racheter le société Ballester Consulting[4].
En 2006, OpinionWay diversifie une nouvelle fois ses activités en lançant OmniWay, premier omnibus vidéo en France[4]. En 2007, tandis que la société enregistre une forte progression de son chiffre d'affaires (+46%[5]), ses dirigeants décident de racheter la société TLB[6].
En 2007, OpinionWay publie un ouvrage blanc sur les études en ligne[7]
Chiffre d'affaires
Avec 5 440 000 € de chiffre d'affaires, l'institut s'est classé en 2006 au 24e rang des instituts d'études marketing et opinion en chiffre d'affaires, après une 33e place (4 310 000 € de chiffre d'affaires) en 2005[8].
Métiers
OpinionWay a développé le mix-méthodologique et mis en avant les nouvelles techniques de recueil de données (NTRD) dans le monde des études[9]. L'institut utilise ainsi la plateforme CAWI de Gide depuis 2000 et le premier institut à avoir fait développer par Gide le NetFocus[10].
OpinionWay exerce son activité dans les domaines suivants :
- Études marketing
- Études communication / publicité
- Études internes et climat social
- Études de satisfaction de clientèle
- Études de veille sur Internet
- Études politiques et opinion
- Études Business To Business
- Études qualitatives et quantitatives internationales
- Études ergonomiques de sites Internet, évaluation d'IHM, tests utilisateurs, Eye tracking
- Études ethno-marketing (enquêtes vidéos)
OpinionWay est membre du Syntec Études[11], d'Esomar, certifié qualité NF Service AFAQ/AFNOR[12], et soutient la consommation solidaire avec Equitel[13].
Critiques
Doutes sur sa neutralité
En 2007, Le Canard enchaîné[14] met en doute la sincérité de l'institut de sondage à cause des liens de ses dirigeants avec la droite, rappelant par exemple qu'Hugues Cazenave a été chargé de mission au cabinet de Gérard Longuet[15].
En 2009, Le Canard enchaîné réitère ses critiques, et accuse l'institut de manipulation concernant une enquête publiée par Le Figaro à quelques jours des élections européennes[16].
Dans son ouvrage Ma plus belle histoire, c'est vous, Ségolène Royal accuse plusieurs instituts de sondage (IPSOS, IFOP, CSA ainsi qu'OpinionWay dans les pages 177 à 190) d'avoir été «spécifiquement zélés» envers Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle de 2007.
Le journal Marianne, le plus souvent classé au centre, mais tendance anti Sarkozy, met lui aussi en évidence le nombre croissant de sondages effectués par OpinionWay pour Le Figaro, le plus souvent classé comme un journal de droite[17].
Le rapport de la cour des comptes sur le budget 2008 de la Présidence de la République, révèle que sur les 35 études (d'opinion) diverses commandées à OpinionWay en 2008 par l'Élysée, au moins 15 d'entre elles avaient fait l'objet de publications dans la presse. Pour un nombre particulièrement limité d'entre elles, la version remise à l'Élysée contenait des thèmes ne figurant pas dans la version grand public. Pour les autres études, le document remis à la présidence était semblable à celui publié par les organes de presse et , selon la cour, conduisait par conséquent à mettre en doute l'intérêt de telles commandes. Ce rapport tend à confirmer les accusations démontrant le manque de pertinence et de neutralité de certaines enquêtes menées par l'institut de sondage. [18]
Suite à ce rapport, la députée (PS) Delphine Batho, porte-parole de Ségolène Royal, a demandé la publication de la liste des 15 sondages payés par la présidence de la République et publiés par certains médias, et a déclaré : «Nous sommes ici au cœur d'un dispositif d'instrumentalisation de l'opinion et de connivence entre le pouvoir, un institut de sondage et certains médias».
OpinionWay rappelle que ses résultats sont semblables à ceux des autres instituts[19].
D'ailleurs, la Commission des Sondages, compétente sur la publication et la diffusion de tout sondage d'opinion ayant un rapport direct ou indirect avec une élection ou un référendum[20], n'a jamais émis d'avis négatif à l'encontre de ses sondages en ligne[21].
Critiques de la pertinence de ses sondages
Roger Karoutchi, alors secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement, délégué général de l'UMP chargé de l'Île-de-France, a annoncé vouloir saisir la Commission des Sondages vendredi 9 janvier 2009, contestant les résultats d'un sondage OpinionWay qui lui était défavorable. Cependant, des résultats d'instituts concurrents, d'enquêtes menées par téléphone auprès d'échantillons de sympathisants, décrivaient la même tendance qu'OpinionWay[22], tendance qui se confirmait finalement dans les résultats du vote des militants[23].
Marc Le Fur, vice-président UMP de l'Assemblée nationale, a aussi exprimé les mêmes critiques le 13 janvier concernant un sondage sur le travail dominical 2009. Ici encore, avec une méthodologie différente, des instituts concurrents recueillaient les mêmes tendances qu'OpinionWay[24].
Annexes
Bibliographie
- Isabelle Barré, «Le sondeur qui tombe à pic», in Le Canard enchaîné no 4528, mercredi 8 août 2007
- «Opinion Way devient Opinion War !», in Marianne 2
Notes et références
- Slogan près du logo
- (fr) «OpinionWay» sur Societe. com
- (fr) OpinionWay en quelques chiffres
- (fr) «OpinionWay crée un omnibus vidéo» sur Emarketing. fr, 1er juin 2007
- OpinionWay en quelques chiffres
- (fr) «Opinion Way rachète TLB», Stratégies, 30 mai 2007
- (fr) «Le livre blanc» sur le site officiel d'OpinionWay
- (fr) [pdf] «Les 100 premiers Instituts d'Etudes Marketing et Opinion 2006» sur le site officiel du salon des études marketing, média et opinion
- (fr) «Méthode introduction» sur le site officiel d'OpinionWay
- (fr) «Références» sur le site officiel de la société informatique Gide
- (fr) «OpinionWay» sur le site officiel du Syntec
- (fr) [pdf] «Liste des sociétés d'études de marché et d'opinion certifiées», édition n° 2008/5 du 16 janvier 2008
- (fr) «La conso solidaire avec OpinionWay» sur le site officiel d'Equitel
- Isabelle Barré, «Le sondeur qui tombe à pic», in Le Canard enchaîné n°4528, mercredi 8 Août 2007
- http ://www. archicubes. ens. fr/gene/main. php?base=430&evt=25
- «Une cote bien taillée», Le Canard enchaîné n°4623, mercredi 3 juin 2009
- (fr) «Opinion Way devient Opinion War !» sur le site du magazine Marianne
- Rapport de la cour des comptes sur le budget 2008 de l'Elysée
- étude comparée des résultats des sondages pendant l'élection présidentielle [1]
- détail de la loi 77 sur son site : Il est par conséquent impératif que ces enquêtes soient accompagnées de précautions de présentation faisant clairement apparaître qu'il ne s'agit pas de sondages au sens de la loi de 1977 et , par voie de conséquence, appelant l'attention des lecteurs sur la prudence avec laquelle il convient d'en interpréter les résultats.
- Avis de la Commission des Sondages
- Sondage IFOP pour le JDD
- Résultats élection Ile-de-France
- Sondage JDD Publicis sur le travail dominical
Lien externe
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