Management public

Le management public est la mise en œuvre de méthodes et de techniques visant à développer le pilotage de la décision publique.


Catégories :

Management spécifique - Management - Service public

Recherche sur Google Images :


Source image : expertisegfb.com
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Public (NMP) aussi nommé Nouvelle Gestion Publique (NGP)...... Le management public est «différent» et «plus complexe» que le management... (source : unice)
  • publiques et par l'économie publique, le Management Public est principalement gestionnaire, avec l'utilisation de disciplines connexes.... (source : cermat.iae.univ-tours)
  • L'article envisage comment le management public peut se régénérer aux sources de cette tradition pour tisser le lien rompu entre gestion et politique, ... (source : claude.rochet.pagesperso-orange)

Le management public est la mise en œuvre de méthodes et de techniques visant à développer le pilotage de la décision publique. Il représente un champ d'études, d'expériences et de références pour le perfectionnement de la performance des organisations publiques. Il contribue à la modernisation et la relégitimation de ces organisations après plusieurs décennies de remise en question de leur efficacité, ou alors de leur existence, par les approches néo-libérales.

Un enjeu de société : piloter l'action publique au temps de la mondialisation

Le pilotage des organisations publiques (État, administrations, entreprises publiques, collectivités locales) doit s'adapter à la nouvelle réalité des besoins collectifs des sociétés. Depuis la fin des années 1980, les organisations publiques connaissent un processus de profonde transformation sous l'effet conjugué de multiples facteurs : mondialisation, construction européenne, décentralisation, développement des NTIC, modernisation des structures, exigences des citoyens.

Ce phénomène touche tout spécifiquement les pays d'Amérique du nord et d'Europe dans lesquels la sphère publique est au cœur du contrat social et de la création de richesses.

En Europe les services publics sont reconnus comme des «éléments clés du modèle européen de société» à travers les multiples interventions et investissements majeurs qu'ils portent : éducation, sécurité, infrastructures, etc... La place prise par les organisations publiques dans la production de biens et de services collectifs est par conséquent particulièrement importante. Elle se traduit par des prélèvements publics de l'ordre de la moitié du PIB : en 2006, les dépenses totales des administrations publiques ont atteint 46, 8 % du PIB et la dette brute des administrations publiques s'est élevée à 61, 9 % du PIB[1].

La gestion irréprochable par les pouvoirs publics de tels volumes financiers est un impératif non seulement pour la croissance économique et la compétitivité des pays mais également pour la santé démocratique des pays.

Le développement d'une culture du résultat

Au cours des années 1990, la majorité des pays occidentaux se sont engagés dans un mouvement de réforme de leur sphère publique. Chaque pays l'a fait en tenant compte de son histoire, de ses traditions, des spécificités nationales. Selon le rapport du conseil d'analyse économique «Économie politique de la LOLF»[2], il est envisageable d'identifier une «communauté de finalités, ou alors de processus» de laquelle trois principaux axes de réformes se dégagent :

  1. Le souci de maîtriser les dépenses et les déficits publics.
  2. La détermination à perfectionner l'efficacité des politiques publiques pour les contribuables et la qualité du service rendu, en rehaussant le niveau de la performance et rationalisant la gestion publique.
  3. La volonté de renforcer l'information et la transparence de l'action publique pour les citoyens et leurs représentants.

S'agissant de la mise en œuvre de ces objectifs, les démarches entreprises se définissent par leur pragmatisme. Il n'y a pas de modèle universel de la réforme. Cependant des convergences d'approches apparaissent autour de trois principaux mouvements :

  1. Le premier mouvement est relatif à la désétatisation, à travers la décentralisation de compétences aux collectivités locales, la déconcentration des décisions au sein de l'Etat, la délégation de gestion aux opérateurs et la privatisation
  2. Le second mouvement concerne l'autonomisation et la responsabilisation des gestionnaires des politiques publiques et l'assouplissement des règles de gestion de crédits et des ressources humaines.
  3. Le troisième mouvement consiste en une redéfinition en profondeur du cadre et des outils budgétaires et comptables au service de la démarche de performance.

Parmi les pays engagés dans ces réformes, le Canada s'est illustré comme une référence et un exemple[3]. En France, la loi organique sur les lois de finance (LOLF) entrée en vigueur en janvier 2006 et la révision générale des politiques publique (RGPP) décidée en 2007 par le gouvernement s'inscrivent dans ce mouvement de réforme de l'Etat.

Des outils et des méthodes

À l'occasion de ces réformes, chaque entité et de chaque responsable public doit remettre en question ses pratiques et ses méthodes de travail afin d'intégrer l'esprit et les orientations des réformes voulues par les autorités politiques. De nouvelles approches et de méthodes de travail se développent dans les organisations publiques[4] :

Notes et références

Voir aussi

Recherche sur Amazone (livres) :



Principaux mots-clés de cette page : publique - public - gestion - réforme - politique - pays - méthodes - organisations - mouvement - management - services - performance - approches - action - administrations - collectivités - locales - développement - 2006 - économique - outils -


Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Management_public.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 26/10/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu